Pourquoi la grève ?

mercredi 20 mai 2009
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Déboucher les oreilles du gouvernement !

29 janvier, 19 mars, 1er mai : des manifestations monstres dans tout le pays à l’appel des huit syndicats français, historiquement unis autour d’une plate-forme revendicative commune, pour obtenir du gouvernement la mise en à…“uvre d’une politique de relance sociale face à la crise. Si celui-ci a fait quelques pas en mettant en place un fonds d’investissement social, le financement de celui-ci est très loin de répondre à la situation subie par nombre de salariés et de chà´meurs.

D’autant que Nicolas SARKOZY et sa majorité demeurent autistes, en refusant de geler les mesures idéologiques prises au travers de la loi TEPA (bouclier fiscal et défiscalisation des heures supplémentaires) en 2007 et de la loi du 20 aoà »t 2008 sur le volet temps de travail. Avec 3 millions de manifestants le 19 mars (du jamais vu !), l’heure n’est pas au fatalisme, mais bien au bras-de-fer. Les clignotants de l’emploi et du pouvoir d’achat sont au rouge, d’où l’urgence maintenant de réponses concrètes et à la hauteur.

Peser sur les patrons de La Poste

La crise est là , elle est bien réelle. Le Courrier, qui génère les deux tiers de la marge de La Poste, voit son Chiffre d’Affaire fondre comme neige au soleil. L’Enseigne se sert de la loi du 20 Aoà »t pour balayer les régimes de travail. Les Colis utilisent la sous-traitance comme variable d’ajustementà¢â‚¬Â¦ Bref, nos patrons ont décidé d’y aller aux forceps pour faire face à la crise, piétinant au passage le dialogue social. La CFDT est fermement décidée à combattre ces logiques court-termistes, qui font peser sur la masse salariale le poids de la crise !

Plus que jamais, il est nécessaire d’agir pour imposer une autre logique à nos décideurs, aidés par le radicalisme de certain syndicat. La CFDT revendique un renforcement du dialogue social pour :
 Le maintien du modèle social issu des accords de Vaugirard (emploi à temps complet et statutaire) ;
 l’encadrement, par la négociation d’accords, des organisations et des régimes de travail ;
 L’ouverture de chantiers sur le pouvoir d’achat des postiers en Ile-de-France :

  • par la mise en place d’une indemnité spécifique de vie chère,
  • par le partage de la productivité réalisée sur la FTV,
  • par l’obtention d’une compensation pour les élections européennes.

Le Syndicat CFDT francilien appelle donc l’ensemble des postiers d’Ile-de-France à faire grève le 26 mai, et à participer aux initiatives locales qui pourraient être prises interprofessionnellement dans chaque département. L’heure est au combat, pas à la résignation ! Montrons que les postiers savent eux aussi, se mobiliser collectivement pour ne plus subir : c’est aussi une question de dignité !


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