Que faire après le 23 ?
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Vous étiez encore nombreux (une cinquantaine) devant le bureau mercredi 23 à vous mobiliser pour faire reculer la direction. Mais surtout pour lui dire que les facteurs et factrices de Paris 17 n’accepteront pas de nouvelles reprises d’emplois, de nouvelles suppressions de quartiers qui dégraderont fortement les conditions de travail.
Malheureusement, et vous le savez, un rapport de force à 50 agents n’est pas le même qu’à 200. Les fautives : les organisations syndicales (CFDT comprise) qui n’ont pas su construire ensemble ce rapport de force. Et devant la cacophonie syndicale, on peut comprendre que certains d’entre vous en aient perdu leur latinà¢â‚¬Â¦ Vous avez été plusieurs à nous le faire remarquer et vous avez eu entièrement raison.
La CFDT a bien entendu le message. Nous ferons tout pour que la prochaine action soit unitaire. Les différents responsables syndicaux se sont d’ailleurs mis d’accord pour se rencontrer en intersyndicale et décider ensemble de la suite à donner à cette journée du 23 septembre.
Notre priorité doit être l’avenir des facteurs et factrices de Paris 17.
La prochaine étape est la plénière, relative au plan d’accompagnement, prévue le vendredi 25 septembre 2009. Et si la direction locale a déjà communiqué que les agents qui le souhaitent pourront partir plus tà´t à la retraite via les mesures d’age, il reste encore beaucoup à faire. Notamment sécuriser les collègues qui risqueront à l’issue de la vente de ne pas avoir de quartiers. En clair, peser sur la Direction pour faire (comme à Paris 08 ou au Louvre) que les éventuels surnombres restent sur le bureau de Paris 17 et ne soient pas obligés de se chercher un poste ailleurs.
Pour la CFDT, aller vers l’unité des organisations syndicales, négocier collectivement face à la direction peut être une réponse à la situation actuelle. Mais les meilleurs négociateurs ne peuvent pas obtenir de bons résultats si vous n’êtes pas mobilisés derrière eux.
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