Groupement Ménilmontant : le baromêtre du management de l’Enseigne Paris Nord

vendredi 19 février 2010
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Force est de constater que le bilan établi sur le groupement Ménilmontant est particulièrement emblématique, puisqu’il n’épargne personne, du DET au guichetier. Emblématique et inquiétant, jugez-en par vous-même :

 Les DET : nous avons été spectateur d’un classique jeu de chaises musicales. On peut parfaitement concevoir des mutations . A ce détail près, c’est que l’un d’eux a perdu son poste suite à une fusion, et nous ne l’avons pas retrouvé dans un autre groupement. Peut-être est-ce la volonté de la personne de ne plus occuper cette fonction. On pourrait le comprendre mais aussià¢â‚¬Â¦en douter

 Les Forces de Vente : du GESCLI au CSP, personne n’est épargné. Dans certains cas, la note est particulièrement lourde, ce sont des mois entiers d’arrêt-maladie nécessaires pour se reconstruire. Et ça ne devrait pas s’améliorer dans les mois à venir. La présentation des objectifs en ce début d’année restera, et dans les annales, et dans les esprits en matière de brutalité dans les propos. On commence par « On ne vous retient pas », pour continuer par « je vous suivrai personnellement », et le tout de préférence dans le silence, car poser une question dans ces cas-là peut vous attirer les foudres !

 Les Guichetiers : les conditions de travail de nos collègues de Paris St Blaise ne sont guère enviables. On peut leur demander trois, quatre voire cinq retours dans le mois. D’autre part, qu’importe le travail effectué, la reconnaissance les ignore superbement et quand ils demandent des explications, elles n’arrivent jamais !

S’agit-il de dérapages ou de pratiques managériales encouragées au niveau supérieur ? La question n’est pas anodine, sachant que le groupement cité ci-dessus n’est pas le seul concerné par les jeux de chaises musicales, rétrogradations et autres déplacements arbitraires. Le groupement MALESHERBES mérite aussi une médaille pour la gestion des forces de vente. Quant aux DET « remerciés », la palme est attribuée au groupement SAINT MARTIN !

Quoi qu’il en soit, rien ne justifie cette politique. Depuis des années, le personnel de l’Enseigne s’est adapté aux différentes évolutions et à chaque étape, les managers réformaient sans se livrer à ce jeu de massacre . Il est urgent que ça cesse !


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