Une nouvelle patronne, mais toujours le même discours

Sécabilité estivale

En 2009, la baisse du trafic était avérée de la semaine 28 à la semaine 33. Pourtant, les organisations syndicales ont rappelé qu’en juillet 2009, nous étions au plus fort de la crise. Ainsi, il est normal qu’il y ait eu une baisse conséquente du trafic. Mais nous avons pas été entendus et la nouvelle direction est restée intransigeante sur les 6 semaines de sécabilité (du 12 juillet au 22 aoà »t 2010).
Seule avancée : Si le trafic est supérieur à 85% du TMJ, la direction s’engage à verser une prime d’1h30 pour chaque agent faisant de la sécabilité dans cette période.

Pour la CFDT : c’est une bien maigre consolation, d’autant que vous serez qu’à 67% des effectifs. Comme par hasard, cette fois-ci, la direction n’applique pas le ratio effectif/trafic. En effet, ces primes devraient être payées si le TMJ est à 67%. Bien entendu la direction n’ira pas jusque là  ! Pour être clair, pour la CFDT, nous sommes sà »rs qu’il n’y aura rien de payer pour les agents. La CFDT dénonce ces effets d’affichages et réclame une véritable reconnaissance des efforts faits par les facteurs en diminuant le nombre de semaine de sécabilité.

Sécabilité en dehors de la période estivale

Seule consolation suite à cette réunion, les semaines de sécabilités prévues initialement pour les vacances de pâques ou celles de la toussaint sont abandonnées. Par contre, pour les deux semaines de fin d’années, la direction désire consulter le personnel pour savoir s’il veut faire encore plus de sécabilité pour donner plus de congés.

La CFDT a rappelé qu’idéologiquement, quand il y avait une organisation d’été mise en place, cela avait le double avantage de donner plus de congé en été et d’économiser sur l’enveloppe de FTV (Force de Travail Variable.) Ainsi, grâce à cette économie effectuée, la direction utilisait alors cette enveloppe pour embaucher des CDD pour la fin de l’année.

Maintenant, sous prétexte de faire des économies, La Poste déclare que cela n’est plus possible ! Il n’est pas acceptable que La Poste conditionne le départ en congé des agents par le recours systématique à de la sécabilité. Les efforts n’ont pas à être tout le temps faits par les agents !

Points sur les effectifs

A la mi-avril, chaque position de travail devrait être comblée. Pour le poste de facteur d’équipe actuellement vacant, un appel à candidature est lancé.

La nouvelle direction dans sa grande bonté, a annoncé qu’elle ne remettait pas en cause la demande, par son prédécesseur, de 2 facteurs supplémentaires. Même si pour elle, la situation à Paris 17 ne le nécessitait pas vraiment.

Pour la CFDT : Vous le savez mieux que quiconque, la réalité sur le terrain ne donne vraiment pas l’impression que ces deux facteurs supplémentaires soient du superflu.

Gestion des inaptitudes

Il y aurait dans le centre cinq inaptes sur les services arrières et trois de plus à la piétonne. La direction a insisté sur le fait qu’il faudrait que ces inaptes puissent avoir des véritables tâches à effectuer sur les horaires dont le centre aurait besoin.

Les organisations syndicales ont rappelé qu’en matière d’inaptitude, La Poste ne devait pas se borner uniquement sur la gestion des personnes à aptitudes réduites. Elle devait également mettre en place un réel plan de prévention.

En conclusion

Les quatre sujets abordés aujourd’hui ne sont pas anodins. Et ils sont en plus, tous, étroitement liés. En effet, vous le vivez tous les jours, le manque d’effectif est flagrant et cela dégrade fortement vos conditions de travail.

La direction cherche même à vous culpabiliser lorsque vous posez des congés en imposant la sécabilité à vos collègues. Pour la CFDT, c’est une solution de facilité que de reporter le manque chronique de personnel sur le dos des facteurs de Paris 17. Il est inadmissible que ce soit tout le temps les mêmes qui trinquent !