Début des négociations sur les augmentations
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La Direction met en avant la crise
La 1ère réunion de négociation a eu lieu jeudi 24 novembre. La Direction n’a pas avancé de chiffres mais le ton est donné :
– « La situation est compliquée »,
– « La crise est passée par là »,
– « Les résultats sont moins bons que l’année dernière »,
– « L’heure est à la maîtrise budgétaire »,
– « L’égalité professisonnelle n’est plus un sujet », à¢â‚¬Â¦.
Difficile de ne pas comprendre que pour La Banque Postale, il ne faut pas s’attendre à autant d’augmentation que l’année dernière et qu’elle ne souhaite pas la reconduction de l’enveloppe spécifique pour l’égalité professionnelle.
La CFDT met en avant le pouvoir d’achat
– Une enveloppe globale d’augmentation à la hauteur d’une banque que P. Wahl qualifie de « solide dans la crise »,
– Des minimas pour les techniciens et pour les cadres tenant compte de l’inflation,
– Une redistribution large correspondant à l’effort collectif, plus de 95% des salariés ont été notés en 2010 conformes (au moins) au poste,
– Une enveloppe distincte pour les promotions afin de ne pas contraindre les managers à prendre sur les augmentations de l’équipe pour revaloriser ces promotions,
– Une enveloppe spécifique pour l’égalité professionnelle, car si les statistiques montrent de bons résultats, des cas individuels subsistent toujours et doivent être régularisés, sans impacter l’enveloppe globale
– Un dispositif d’abondement maintenu et revu dans ses montants à la lumière des récents accords d’intéressement et de participation,
– La revue des éléments annexes à la rémunération : restauration, frais de déplacement, à¢â‚¬Â¦
Attention au culte de la « sur-performance » :
Pour la CFDT, les augmentations ne sont pas réservées aux « sur-performants ».
Si la banque est « solide dans la crise » c’est grâce au travail collectif de la majorité des salariés effectuant correctement leur travail (95% en 2010 selon les chiffres donnés par la Direction).