Le 28 mars : Toutes et tous en grève sur le Réseau !

vendredi 24 mars 2006
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Depuis quelques semaines, l’ensemble des syndicats du réseau parisien appelle à la mobilisation, à la grève, le 28 mars, avec un rassemblement devant le 140, Bd du Montparnasse, siège du DEX IdF. Or, beaucoup s’interrogent sur la journée d’action et de grève contre le CPE, programmée ce même 28 mars par l’intersyndicale, suite à la fin de non-recevoir du 1er ministre, sur le retrait de son dispositif de contrat précaire pour tous les jeunes de moins de 26 ans.

A ces interrogations, il n’y a qu’une seule réponse : faire massivement grève le 28 mars, afin d’éviter que La Poste ne se retranche derrière cette initiative interprofessionnelle. C’est par un fort taux de grévistes dans le réseau parisien, que les amalgames entre revendications spécifiques et journée d’action interprofessionnelle ne pourront être faits !

Pourquoi faire grève ?

La CFDT, si elle a toujours prà´né la négociation comme vecteur principal dans l’obtention de résultats concrets, est consciente, ainsi que les autres syndicats, que cette nécessaire négociation doit s’appuyer sur un rapport de force exemplaire ! Avec la caricature de dialogue social que l’on voit à l’à…“uvre dans les réorganisations, avec les « figures imposées » des instances CHS/CT et CTP, nous n’avons plus que le moyen du conflit pour exprimer le ras-le-bol. Et plus il y aura de grévistes, plus nos dirigeants seront obligés de reconnaître ce ras-le-bol ! Et bien sà »r, plus nous mettrons de chances de notre cà´té pour négocier !

Pour aboutir à quoi ?

Nous ne pouvons accepter le nombre de suppressions d’emplois (plus de 300 sur l’ensemble des Bureaux !!!), qui, immanquablement, va avoir des conséquences désastreuses sur nos conditions de travail. Le lien entre le chiffre d’affaire, le ratio de productivité exigé, et le niveau de l’emploi et sa qualité, pour la CFDT, n’a pas à servir de prétexte aux coupes sombres dans les effectifs : on n’échange pas une classif supérieure contre une intensification du travail, du stress, des horaires, occasionnés par une baisse d’emplois !
Le préavis (voir au verso) émis par la CFDT est clair sur les axes que nous voulons négocier. L’emploi, la rémunération de la ligne commerciale, les conditions de travail, les régimes de travail, les classifications en ZUS, en bureaux atypiques, et des EAR, sont les thèmes sur lesquels nous comptons bien faire fléchir la politique de La Poste !

Nous ne pouvons plus nous laisser-faire, nous ne sommes pas des pions sur l’échiquier de la rentabilité : nous devons réagir collectivement pour arrêter la machine infernale, broyeuse d’emplois et de droits, et remettre La Poste sur de bons rails ! Plus qu’une question matérielle, c’est une question morale et, avant tout, de dignité !

Toutes et tous en grève le 28 mars : pas un seul guichet ouvert !

Toutes et tous au rassemblement à 10h30, devant le 140, Bd du Montparnasse M° : Raspail. RER : Port-Royal. Bus : 91


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