Cadres : Un mal être aux racines profondes !

lundi 4 juin 2012
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Si la situation schizophrénique de la DOTC 91 nous préoccupe, il est une catégorie sociale qui dans le contexte actuel nous alarme plus fortement : les cadres qu’ils soient de classe 3 ou supérieure.

Les raisons du mal : comptez au moins jusqu’à 4à¢â‚¬Â¦.

1. Quel avenir dans l’Essonne ?

Le passage de 13 plaques à 10 engendre du stress parce que demain il y aura moins de postes : simple question arythmétique. Et le discours rassurant de la DOTC est loin de lever toutes les inquiétudes. Qui va faire quoi ? Quelle évolution demain ? Les questions sont nombreuses et malheureusement en l’état demeurent sans réponseà¢â‚¬Â¦.

2. Gérer la pénurie !

A tous les niveaux de l’entreprise, il manque du monde : facteurs, rouleurs, collecteurs, cedex, facteurs d’équipe, facteurs de qualité, chefs d’équipeà¢â‚¬Â¦ Et qui remplace ? Qui se substitue aux absents pour soulager le personnel et atteindre tant mal que bien les objectifs assignés ? Les cadres : qui trient, partent en tournée, se retrouvent entre le marteau protestataire du personnel et l’enclume formaliste de la Directionà¢â‚¬Â¦.

3. Manager la démotivation !

Quand les Facteurs Qualité et les Facteurs Equipe sont découragés, les facteurs éreintés par la sécabilité, la sur-sécabilité, que les CAP empêchent de recruter des CDD, que la promotion effraie au lieu d’attirerà¢â‚¬Â¦ Où trouver l’énergie nécessaire pour encourager des salariés quand soi-même on est malmené, écartelé sur l’autel du « toujours plus », conscient que l’ascenseur social a le goà »t de la soupe à la grimace ? ’

4. Subir les coups de rabot financier

Dans certaines plaques, la part variable diminue, des problèmes apparaissent sur la prime mobilité des cadres sup, bref cerise sur le gâteau, du dévouement, de l’abnégation la DOTC fait table rase !

Qui ne dit mot ne consent pas !

Depuis le dernier tract sur la tectonique des plaques, la CFDT a alerté la DOTC sur la situation des cadres et leur devenir dans l’Essonne. Nous n’abandonnons pas, conscients que toute envie de s’exprimer librement est bloquée et génère un stress silencieux dévastateur !
Dans les jours qui viennent, la CFDT remettra le couvert : nous ferons notre boulot de syndicaliste pour faire entendre ces problèmes. Car il y a urgence ! Et le début de réponse apportée sur le Groupement Sud est un 1ier pas encourageant qui doit maintenant se traduire en actions concrètes. Il nous faut rompre rapidement cette spirale étouffante : il y va de la santé et du bien être des personnes, de la cohésion de l’entrepriseà¢â‚¬Â¦