Bras de fer avec la Mairie : c’est reparti pour un tour !

dimanche 15 juillet 2012
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Comme chaque été, vous êtes victimes de la prolifération de moustiques en raison du bassin de rétention d’eau situé à cà´té du bâtiment de la PIC.
Comme chaque été, la Poste se débat entre pommades, répulsifs, ou toutes autres solutions pouvant réduire ces nuisances.
Comme chaque année, la Mairie joue la montre et tarde à effectuer des actions de fauchage ou de désinsectisation. Tout cela au motif qu’il faille respecter l’écosystème et surtout par soucis de coà »ts.

La CFDT, vous le savez, a toujours été très impliquée sur ce dossier. D’ailleurs, certains de nos petits camarades syndicaux ne se sont pas gênés pour nous qualifier de « syndicat des moustiques ». Et après le bras de fer que nous avions connu en 2011, nous étions tentés de croire que La Municipalité de Gonesse serait plus réactive cette année. En clair, que nous ne serions pas obligés une fois de plus, de faire appel à la presse pour obtenir gain de cause. Mais c’était mal juger nos interlocuteurs municipaux.
Depuis le dernier grand fauchage de septembre 2011, aucun entretien du bassin n’a été effectué. De nombreux déchets jonchent le sol. Les herbes ressemblent plus à de la forêt vierge qu’autre chose. Sans parler des flaques d’eaux stagnantes qui présentent toutes les conditions favorables à la prolifération de moustiques.

Face à cette situation, la CFDT se devait de réagir !!!

 Lundi 9 juillet, nous adressions un communiqué de presse aux journaux Le Parisien et l’Echo Régional. Pour nous, les salariés des entreprises de la ZAC avaient le droit au bien être durant leur travail. Il était scandaleux que la Mairie de Gonesse ne le comprenne pas.
 Le 10 juillet 2012, Jean Pierre BLAZY adressait à son tour un communiqué de presse aux différents journaux.

Selon lui, la ville agit à deux niveaux :

  • En faisant face à la situation immédiate : pour cela elle aurait soit disant effectué deux désinsectisations et un fauchage.
  • En agissant dans la durée en confiant à un cabinet spécialisé une étude biologique permettant de déterminer les causes de cette multiplication du nombre de moustiques et proposant des solutions empêchant que celle-ci se reproduise.

Mais de qui se moque-t-on ?

La municipalité n’a effectué aujourd’hui qu’une tonte des pelouses autour du bassin. Quant aux éventuelles désinsectisations, nous avons vu en direct celle effectuée le 14 juin à l’intérieur du bassin. Un seul homme vêtu d’une combinaison blanche et d’un pulvérisateur pour une superficie de plusieurs hectares qui n’est resté qu’une heure trente. Imaginez l’efficacitéà¢â‚¬Â¦ Nous ne nous étendrons pas sur l’étude biologique qui selon nos sources aurait coà »té 4000à¢â€šÂ¬. Pas besoin de faire de grandes analyses pour savoir qu’eaux stagnantes et chaleur sont les deux facteurs favorables à la prolifération de moustiques.

Une fois de plus, tout cela n’est que poudre aux yeux !!!

Pour la CFDT, la municipalité de Gonesse doit rapidement apporter la preuve qu’elle a bien pris en compte les plaintes des salariés de la ZAC. IL n’y a plus seulement que la PIC, aujourd’hui à se plaindre. SCHENKER-JOYAU un transporteur situé de l’autre cà´té du bassin connaît les mêmes soucis. Sans parler de la crèche qui ne peut plus laisser les enfants sortir à l’extérieur les jours de chaleur.
Certains d’entre-vous vont nous dire : « encore les moustiques ». A ceux-là , nous leur répondrons que par respect pour la majorité d’entre vous, nous ne laisserons jamais tomber. Oui, même si ça déplait à quelques uns, qui ne sont qu’une infime minorité, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour maintenir la pression sur la mairie. Même si après la presse, nous devons passer par l’utilisation des médias télévisées. Notre but : éradiquer une bonne fois pour toutes ces satanées bestioles !!!