Restructuration aux HUB de Poitiers et de Corbas.

L’Opération « Sous-traitance sans limite » est lancée.
vendredi 19 octobre 2012
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En s’exprimant sur le sujet le 30/08 devant la commission GPEC, la Direction voulait rassurer les esprits. Objectif manqué !!! Pour la CFDT, c’est plutà´t l’incompréhension et un sentiment de colère qui dominent.

Qu’a dit la Direction ? Qu’elle était soucieuse du dialogue social à¢â‚¬â€œ mais on le savait déjà car toujours annoncée à¢â‚¬â€œ qu’elle était soucieuse des intérêts des salariés à¢â‚¬â€œ và…“u pieu pas toujours fidèle à la réalité à¢â‚¬â€œ qu’elle était soucieuse des conditions de travail à¢â‚¬â€œ pas convaincante car personne n’y croit plus et qu’elle s’engageait à proposer à chaque salarié concerné une ou plusieurs solutions à¢â‚¬â€œ mais c’est le minimum qu’elle puisse faire. Encore faut-il que ces solutions puissent être intéressantes pour les salariés et qu’ils puissent choisir librement sans aucune pression.
Voilà pour les papouilles et les bisous et donc le cà´té câlin.

Pour le cà´té plus hard, l’annonce faite par la Direction de faire appel à des sociétés sous-traitantes pour le chargement et déchargement des colis et donc de supprimer des emplois jette un froid. Après avoir déjà sous traité l’activité aérienne de Roissy et une partie des appels des Services Clients vers WEBHELP, après l’annonce d’un projet de sous-traiter le chargement/déchargement à Roissy, voilà le projet de sous-traiter l’activité chargement/déchargement des autres HUB en commençant par Poitiers et Corbas.
A cette vitesse, il ne restera bientà´t plus grand chose des emplois à Chronopost.
En franchissant cette nouvelle étape et de la manière dont cela est annoncé et envisagé, la direction risque de déclencher les prémisses d’un sursaut social.

La CFDT n’a eu de cesse de prévenir la direction sur ses égarements en matière de communication, sur l’impréparation de ses projets aux conséquences néfastes pour les salariés et sur son approche du dialogue social avec les partenaires sociaux. Relations qui viennent à nouveau d’atteindre un certain degré de tension.
Il est clair que la direction a tout fait pour cacher son véritable projet et retarder au maximum son annonce quitte à mentir aux organisations syndicales. C’est fort dommageable.

Devant cette situation, l’opacité du projet et l’absence de fortes garanties sociales,
la CFDT ne peut pour l’instant qu’annoncer son opposition à ce projet.
Il est impératif et urgent d’obtenir des réponses. La CFDT, syndicat majoritaire, demande donc à rencontrer le PDG et le DRH afin d’obtenir des explications et des garanties fermes sur tous les aspects sociaux et salariaux.
Nous demandons aussi que la Direction s’inspire des préconisations de Jean-Paul BAILLY (PDG du Groupe La Poste) sur la conduite du changement du dialogue social mis en place à La Poste ainsi que du rapport de Jean KASPAR (Président de la commission du grand dialogue de La Poste nommé par Jean Paul BAILLY).
La CFDT n’acceptera en aucune manière que Chronopost ait une politique sociale différente que celle initiée au sein de La Poste par Jean-Paul BAILLY.

Nous voulons des garanties sur :

 le maintien de l’emploi,
 le maintien total des rémunérations,
 la limitation du développement de la sous-traitance,
 le budget alloué pour aider les salariés à se reconvertir en interne et/ou en externe,
 l’accompagnement social,
 l’accompagnement du projet par les organisations syndicales.
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Cette situation impose une concentration de toutes les énergies de la section CFDT CHRONOPOST. Nous sommes dès à présent aux cà´tés des salariés afin de les accompagner, les soutenir et les aider dans cette difficile situation.

Aucun salarié ne sera sur le carreau. Nous ne lâcherons rien !!!