Qualité de vie au travail : la CFDT signe l’accord
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Et veillera à sa mise en Å“uvre effective sur le terrain...
Après plus de 2 mois de négociation la CFDT a donc signé cet accord sur la qualité de vie au travail (dit:accord-cadre). Il contient à la fois un programme de 8 grandes négociations complémentaires à venir, des cadrages en matière de dialogue social, par exemple, mais aussi des mesures immédiates qui seront effectives dès 2013.
Ne pas le signer :
– C’était à´ter toute crédibilité, toute légitimité à une négociation que toutes les organisations syndicales, sans exclusive, ont voulu mener avec le Siège.
– C’était redonner totalement la main aux Métiers lors des futures négociations.
– C’était continuer les réorganisations sans véritable dialogue social et sans méthodologie de cadrage.
Le signer, c’est :
– Doter les organisations syndicales d’un droit nouveau : Le droit d’alerte qui, utilisé à
bon-escient peut être redoutablement dissuasif.
- Offrir aux postier-e-s qui le souhaitent, fonctionnaires et salariés, l’opportunité d’un
départ en retraite avant l’heure et de plein droit.
– Donner aux postier-e-s, occupant des fonctions qui le permettent, la possibilité de
travailler à leur domicile 2 jours par semaine (sous conditions).
– Transformer 3000 CDD en CDI et ainsi déprécariser la vie d’autant de collègues.
– Redonner au Siège la main sur les Ressources Humaines de tous les postiers.
– Dimensionner les volants à hauteur des réels besoins de remplacement (congés de toutes natures et absences diverses).
– Pouvoir enfin négocier un dispositif qui permet aux cadres des évolutions de carrières en adéquation avec leurs souhaits et leurs compétences.
– Reconsidérer la prise en charge des risques, y compris psychosociaux, et de la pénibilité.
Si dans les futures négociations, la CFDT ne percevait pas une réelle volonté d’aboutir à des changements profonds, à des transformations capables d’améliorer significativement la vie au travail des postier-e-s, alors elle n’hésiterait pas un instant à dénoncer publiquement cet accord lors d’une commission de suivi.