Qualité de vie au travail : la CFDT signe l’accord

samedi 26 janvier 2013
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Et veillera à sa mise en Å“uvre effective sur le terrain...

Après plus de 2 mois de négociation la CFDT a donc signé cet accord sur la qualité de vie au travail (dit:accord-cadre). Il contient à la fois un programme de 8 grandes négociations complémentaires à venir, des cadrages en matière de dialogue social, par exemple, mais aussi des mesures immédiates qui seront effectives dès 2013.

Ne pas le signer :

 C’était à´ter toute crédibilité, toute légitimité à une négociation que toutes les organisations syndicales, sans exclusive, ont voulu mener avec le Siège.
 C’était redonner totalement la main aux Métiers lors des futures négociations.
 C’était continuer les réorganisations sans véritable dialogue social et sans méthodologie de cadrage.

Le signer, c’est :

 Doter les organisations syndicales d’un droit nouveau : Le droit d’alerte qui, utilisé à 
bon-escient peut être redoutablement dissuasif.
- Offrir aux postier-e-s qui le souhaitent, fonctionnaires et salariés, l’opportunité d’un
départ en retraite avant l’heure et de plein droit.
 Donner aux postier-e-s, occupant des fonctions qui le permettent, la possibilité de
travailler à leur domicile 2 jours par semaine (sous conditions).
 Transformer 3000 CDD en CDI et ainsi déprécariser la vie d’autant de collègues.
 Redonner au Siège la main sur les Ressources Humaines de tous les postiers.
 Dimensionner les volants à hauteur des réels besoins de remplacement (congés de toutes natures et absences diverses).
 Pouvoir enfin négocier un dispositif qui permet aux cadres des évolutions de carrières en adéquation avec leurs souhaits et leurs compétences.
 Reconsidérer la prise en charge des risques, y compris psychosociaux, et de la pénibilité.

Si dans les futures négociations, la CFDT ne percevait pas une réelle volonté d’aboutir à des changements profonds, à des transformations capables d’améliorer significativement la vie au travail des postier-e-s, alors elle n’hésiterait pas un instant à dénoncer publiquement cet accord lors d’une commission de suivi.

Les organisations syndicales qui n’ont pas voulu signer cet accord, ont la possibilité de s’opposer à sa mise en à…“uvre...Le feront-elles ?