Le 8 mars 2014 : Journée internationale de la femme !!!

Un peu d’histoire !!!

La légende veut que l’origine du 8 mars remonte à une manifestation d’ouvrières américaines du textile en 1857, évènement qui n’a en réalité jamais eu lieu. En revanche, l’origine de cette journée s’ancre dans les luttes ouvrières et les nombreuses manifestations de femmes réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les hommes et les femmes, qui agitèrent l’Europe, au début du XXème siècle. La création d’une « journée internationale des femmes  » est proposée pour la première fois en 1910, lors de la conférence internationale des femmes socialistes, par Clara Zetkin et s’inscrit alors dans une perspective révolutionnaire. La date n’est tout d’abord pas fixée, et ce n’est qu’à partir de 1917, avec la grève des ouvrières à Saint Pétersbourg, que la tradition du 8 mars se met en place. Après 1945, la journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier. La date est réinvestie avec le regain féministe des années 70 et la « journée internationale des femmes  » est reconnue officiellement par les Nations Unies en 1977. Puis en France en 1982 sous le gouvernement François Mitterrand. C’est une journée de manifestations à travers le monde, l’occasion de faire un bilan !

Dans le monde du travail La journée des femmes reste D’une brulante actualité.

Aujourd’hui, plus de 30 ans après, « l’égalité maintenant  » ne devrait plus être un slogan mais bien une réalité. Pourtant, les inégalités entre femmes et hommes persistent. Dans le monde du travail, une femme ne gagne pas autant que son collègue masculin. A qualification égale, elle doit travailler 78 jours de plus par an. En moyenne dans notre société française, les femmes gagnent entre 17 et 25% de moins que les hommes. Pourtant, les filles ont de meilleurs résultats scolaires que les garçons. Les résultats au baccalauréat sont de 90% pour les filles et 88,3% pour les garçons soit un écart de plus de deux points en faveur des filles. Mais le taux de chômage des jeunes est de 26,1% chez les filles et de 23,4% chez les garçons. Une fois dans la vie active, nous remarquons également que les femmes sont moins favorisées que les hommes puisque 10% d’entre elles sont en CDD contre 6% pour les hommes. 1/3 des femmes sont à temps partiels contre 1/10 pour les hommes.

Dans notre quotidien ?

Aujourd’hui, les hommes sont encore très loin de consacrer autant de temps que les femmes aux tà¢ches ménagères. En 2013, selon les sondages, les femmes y consacraient 3h52 par jour contre 2h24 pour les hommes. L’amélioration de la participation des pères à la vie familiale passe aussi par la revalorisation du congé de paternité. Depuis janvier 2002, le nombre de bénéficiaires du congé paternité progresse lentement. On est passé de 324 000 pères à en avoir fait la demande en 2002, contre 389 000 en 2011. Selon l’enquête Familles et Employeurs, il est plus difficile pour les hommes d’assumer une charge parentale. Ils s’estiment être stigmatisés dans l’entreprise. Ils sont d’ailleurs deux fois plus nombreux que les femmes (14% contre 7%) à déclarer que le fait qu’un homme s’absente pour s’occuper de son enfant malade est mal perçu au sein de l’entreprise.

Et à la CFDT ?

La CFDT s’est dotée d’un plan action mixité. Il vise à assurer une meilleure représentation des femmes dans toute la CFDT, gage d’une meilleure prise en charge des aspirations des salariées dans le monde du travail. Aujourd’hui, 47% des adhérents à la CFDT sont des femmes. De nombreuses femmes sont à des postes à responsabilités au sein de notre structure (fédération, union régionale interprofessionnelle, syndicat territoriaux, etc.!).

En conclusion
L’action de la CFDT sur ce dossier ne se limite pas à offrir des petits déjeuners ou des déjeuners. Tous les jours, dans notre société, nous nous battons aux côtés des femmes pour les aider à faire valoir leurs droits si souvent bafoués.

En 2014 : L’égalité pour les femmes C’est le progrès pour toutes et tous !