PASC PARIS / PASCI

vendredi 27 juin 2014
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La CFDT a signé le projet d’accord et dit pourquoi !
Jeudi 26 juin, seule la CFDT a pris ses responsabilités et signé le projet d’accompagnement social de la PASC Paris et de la PASCI. Pourquoi ?

  • Parce qu’après 2 mois de négociation, nous considérons que le projet a évolué et améliore les BRH 9 et 10.
  • Parce qu’il apporte du plus, du concret et du sonnant à qui veut entendre !
  • Pour s’en convaincre, il suffit de lire le tableau ci-dessous sous l’angle de

Qu’est ce que je perds demain s’il n’y a pas d’accord ?

Et maintenant quelques exemples : la PASCI !

  • Je suis la PASCI à Noisy : je perds de 150 à 1 000€ s’il y a allongement de ma distance domicile/travail + les 600€ de prime qualité
  • Je rejoins la Télévente : si promotion, aucune indemnité
  • Je vais sur une autre PASC : je perds 3 000€ + 600€ de prime qualité ou moins suivant la date de mon départ

Sans accord, vous êtes plus que perdants et vous n’hésiterez pas à juste titre à nous clouer au pilori, tous syndicats confondus !
Même si dès le début, seule la CFDT s’est engagée et a pris ses responsabilités !

La CFDT seule, c’est bien mais nettement insuffisant pour valider cet accord !
Vous voulez les indemnités pour cette fermeture ? Vous voulez améliorer votre quotidien au travail ?
Une seule solution : dites-le haut et fort, et soutenez l’action CFDT !
C’est vous qui avez les cartes en mains, c’est vous qui devez décider de votre avenir !

 !.. Et puis la PASC !

  • Je rejoins la PASCI ou la Télévente à Noisy : je perds de 150 à 1 000€ s’il y a allongement de ma distance domicile/travail + les 600€ d’intégration à la PASCI ou à la Télévente + les 600€ de prime qualité. Si promotion : aucune indemnité !
  • Je vais sur une autre PASC : je perds 3 000€ + 600€ de prime qualité ou moins suivant la date de mon départ
  • Je vais sur l’Enseigne : je perds 150 à 1 000€ s’il y a allongement de ma distance dom/travail + 600€ de prime qualité suivant la date de mon départ + aucune garantie sur les 3 000€
  • Je vais sur un poste en distri ou en PPDC : je perds au minimum 1 000€ + 600€ de prime qualité suivant la date de mon départ + 150 à 1 000€ s’il y a allongement de ma distance dom/travail
  • Je vais sur un poste en PIC ou en Service Financier : je perds au minimum 1 700€ + 600€ de prime qualité suivant la date de mon départ + 150 à 1 000€ s’il y a allongement de ma distance dom/travail. Si promotion : aucune indemnité
  • Je vais sur la Banque Postale Financement : je perds 3 500€ + 600€ de prime qualité suivant la date de mon départ + 150 à 1 000€ s’il y a allongement de ma distance domicile/travail

Chaque salarié devrait se poser cette question : « comment une signature ou une non signature d’un syndicat peut-elle m’impliquer en tant qu’agent ?  »

La politique du pire !
Dans le tract précédent, on écrivait que «  ne pas s’engager serait désastreux pour l’ensemble du personnel : retour à la case sans accord avec des indemnités largement revues à la baisse  ». Démonstration est ici faite avec des sommes qui frisent parfois les 2 mois de salaire ! Excusez du peu !.
Seul problème : certains syndicalistes CGT, FO et SUD persistent à rester aveugles et sourds et se refusent à signer sous des prétextes que vous aimeriez certainement lire et entendre.
Evidemment quand on a vendu la lune c’est compliqué de revenir sur terre et aux dures lois des réalités postales ! Pour un autre, c’est « il y a des avancées, c’est pas mal, mais si d’autres pouvaient s’engager à ma place, ça m’aiderait !  ».
Et donc les regards des 2 premiers de se tourner vers le 3ème qui sait sa signature indispensable pour valider l’accord et tergiverse. On croit rêver ! Dans ce jeu de poker menteur, il n’y a que le personnel qui ne joue pas et voit les indemnités lui échapper.
Alors oui, la CFDT défend mordicus ce projet d’accord car nous estimons que dans un contexte difficile et subi, c’est un bon exemple d’un projet gagnant-gagnant entre les intérêts de La Poste et ceux du personnel !
L’accord est encore sur la table. Dans quelques jours il n’y sera plus. Il y a donc urgence à se réveiller et à faire d’autres paris que celui de l’échec !

La CFDT n’a qu’une chose à vous dire : aux élections professionnelles de décembre, faites donc le nécessaire pour que cela n’arrive plus :
Votez CFDT !

NOUS
RENFORCER,
C’EST VOUS
RENFORCER !


Documents joints

PASC PARIS / PASCI (juin 2014)