BRUITS DE BASSE-COUR AU VILLAGE ?

BRANCHE SERVICES COURRIER COLIS
vendredi 26 juin 2015
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Cela fait plusieurs années que la CFDT alerte sur les difficultés de gouvernance à la Direction du Courrier avec souvent le déni pour réponse.
Nos interlocuteurs de la DAGS ne parviennent pas à solutionner les problématiques des dérives managériales récurrentes au sein des directions du Siège. Et malheureusement ces pratiques « hors-jeu  » entraà®nent des conséquences désastreuses pour les victimes de ces maltraitances.

L’enquête pour Danger Grave et Imminent déclenchée depuis quelques semaines par le CHSCT dans une des directions du Siège illustre parfaitement cette situation. Vous pourrez retrouver au tableau du CHSCT ou sur l’intranet BSCC, les éléments de cette enquête, les conclusions et préconisations, pour vous faire un avis. Ce qui se déroule dans cette direction depuis des années, est proprement inadmissible, et ne peut se dérouler qu’avec la complicité passive du haut management.

Le déménagement
La phase d’enquête officielle vient de se terminer, et la CDSP du 1 juillet a annoncé des mesures d’accompagnement.
Le questionnaire organisé par la Cfdt sur l’ensemble des sièges a rencontré un franc succès. Vous aurez les résultats complets dans les prochains jours mais déjà quelques premiers enseignements.
L’information en provenance de l’entreprise est jugée insatisfaisante.
L’inquiétude est très forte sur les conséquences du déménagement en matière d’augmentation du temps de trajet, d’incertitude sur l’avenir, d’organisation personnelle et de dégradation des conditions de travail.

La direction a multiplié les stratagèmes et entraves pour tenter d’étouffer ou feindre d’ignorer ce qui se voit comme le nez au milieu du visage ! et il a fallu aux représentants du personnel une bonne dose de détermination pour aller au bout d’une démarche qui fasse éclater la vérité.

L’inspection du travail a constaté l’entrave de la direction, et l’étendue et la gravité des risques psycho-sociaux, auxquels les personnels du siège sont soumis et a sorti un carton rouge à l’équipe dirigeante dans un courrier du 29 mai.

La commission d’enquête a présenté la synthèse des entretiens, ses conclusions et préconisations, il faut maintenant que la direction passe à l’action :

  • Rétablir les personnes victimes dans leurs droits, leur permettre de reconstituer une santé et de retrouver le respect, la dignité et une qualité de vie au travail.
  • Interroger les responsables sur leur projet professionnel, et leur donner les moyens d’améliorer leur management
  • Mettre en place une vraie structure de gouvernance du siège, où les circuits de décisions sont lisibles et compréhensibles, les responsabilités sont identifiées, les partenaires sociaux écoutés et respectés

A défaut de réalisation et de progrès rapide, la CFDT n’a pas encore épuisé toutes les ressources, et poursuivra son action résolue.

L’accord social : un avenir pour chaque postier qui tarde à se dessiner

Au Siege de la BSCC l’accord social a du mal à se déployer. Malgré les propositions de la CFDT, la mise en Å“uvre n’a pas démarré ; ni la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC), ni les évolutions des organisations, ni la santé et la sécurité au travail, n’ont fait l’objet d’ouverture du dialogue. Ne parlons pas de la prévention des Risques Psycho Sociaux, où péniblement 2 groupes de travail ont été organisés. Comment éteindre l’incendie avec une petite cuillère ?
Quand est-ce qu’on commence ?

Pour redonner un espoir et un avenir aux Postiers. Pour proposer, agir, innover ! Donnez encore plus de force à votre voix, en adhérant à la CFDT,
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