La prime « qualité » : parlons-en !

mercredi 20 septembre 2006
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Prendre du pognon, qui cracherait dessus ? Mais il n’est pas question d’échanger cette « manne » annuelle et virtuelle de l’ordre de 300 à¢â€šÂ¬ contre notre santé et bien-être au travail. Ce n’est pas la conception revendicative de la CFDT.

Si le montant est uniforme pour chaque agent de l’équipe, il pourrait différer d’une équipe à l’autre, d’un centre à l’autre. Une moitié serait basée sur les résultats nationaux, et l’autre moitié sur les résultats du centre, déclinés par équipe. En fait de « manne », la maîtrise des résultats de l’équipe ne porte en fait que sur la moitié de ces 300 à¢â€šÂ¬, soit 150 à¢â€šÂ¬, et encore faut-il atteindre les objectifs fixés ! Les autres 150 à¢â€šÂ¬, aucun agent du centre n’en sera maître, puisqu’il s’agira du résultat sur les objectifs de l’ensemble des centres courrier de France !

Si les résultats nationaux sont atteints ainsi que les résultats du centre et de l’équipe, chacun percevra 300à¢â€šÂ¬.
Si les résultats nationaux ne sont pas atteints, mais ceux du centre le sont : ce sera 150 à¢â€šÂ¬.
Si les résultats nationaux et ceux du centre ne sont pas atteints : Nada ! Zéro, quels que soient les efforts fournis par une équipe ! Même au prorata, ce n’est pas très motivant !

Même si ce n’est pas sa tasse de thé, la CFDT ne s’oppose pas au principe de la prime qualité, à condition toutefois qu’elle reflète des résultats collectifs. Mais celle-ci doit refléter des résultats collectifs, sans mettre en concurrence les équipes d’un même centre (ou alors, on l’appelle « challenge » et c’est une autre histoire et un autre montant), et qu’elle soit sérieusement réévaluée à la hausse !