Report incompréhensible !

mercredi 22 novembre 2006
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Seule la CFDT était présente au cTP qui devait se tenir vendredi 17 novembre au matin, initialement prévu le 13 novembre. En l’absence de FO, SUD et CGT, ce CTP n’a pu se tenir. Du coup, la direction a annulé la séance de signature prévue l’après-midi même. Tout est reporté au vendredi 24 novembre.

Alors que de nombreux agents nous interpellent sur la mise en oeuvre de l’accord, cette politique de la chaise vide de la part de trois syndicats est incompréhensible ! Car le sujet est bien un accord d’accompagnement social et indemnitaire pour la PIC de Wissous, à la fois pour ceux qui veulent y aller et pour ceux qui ne veulent pas. Toutes les organisations syndicales ont participé aux négociations pour
construire un projet d’accord répondant aux inquiétudes et interrogations du personnel. Mais au moment de s’engager en contractualisant les revendications portées, plus personne sauf... la CFDT !

un accord majoritaire ?

La CFDT a tout fait, dans les négociations, pour obtenir des résultats sur ses revendications, mais aussi sur celles d’autres syndicats, en appuyant et soutenant les demandes. Notre volonté était d’aboutir à un accord majoritaire, malgré le contexte difficile issu de la dénonciation de l’accord CQC en 2005. Au vu de ce qui s’est passé, ou plutà´t de ce qui ne s’est pas passé le 17 novembre, la perspective d’un accord majoritaire s’éloigne à grands pas !

soyons clairs

Pour la CFDT, sur un sujet aussi important, après de longues séances de négociations, chacun est à même d’exercer pleinement ses responsabilités, et surtout de les assumer.

Soit on signe l’accord, soit on le dénonce ! Il faut arrêter les postures irresponsables : quand on ne signe pas c’est qu’on estime qu’il est mauvais et s’il est mauvais, on le dénonce pour qu’il ne soit pas appliqué. C’est un peu trop facile de s’arrêter à la non-signature en laissant d’autres s’engager et de se draper des habits du « pur et dur » par la suite pour casser les signataires ! Quand on ne signe pas,
mais qu’on ne dénonce pas, c’est qu’on est d’accord avec ceux qui signent !

C’est ça la vérité et c’est sur cette base que l’on doit expliquer ses positionnements au personnel en mesurant toutes les conséquences.

Vendredi 24 novembre, chacun doit prendre ses responsabilités. La CFDT prendra les siennes, seulement les siennes, mais toutes les siennes !


Documents joints

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