Déclaration préalable pleinière du 8 décembre 2006

samedi 9 décembre 2006
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Nous sommes réunis aujourd’hui pour un 1er bilan des tests de traitement du courrier TG3 manuel sur Paris intra-muros.

Lors de la plénière du 29 novembre 2006, le Directeur courrier nous a précisé que nous étions en phase test jusqu’au 15 janvier 2007. Il est donc évident, aujourd’hui, que ce bilan est un bilan d’étape et non pas un bilan final. Il ne préfigure donc pas de l’organisation définitive, même si tout nous laisse à penser que pour La Poste, ce projet est pratiquement bouclé.
Nous n’accepterons pas d’avaler les couleuvres aussi facilement, même si certains pourraient croire le contraire. Il faudra un peu plus qu’une hypothétique ouverture (plutà´t tardive) de dialogue social pour calmer les organisations syndicales.

En effet, La Poste doit apporter des réponses concrètes tant sur l’avenir des futures volontaires que sur les agents qui resteront sur la PIC.

Pour les futurs volontaires la CFDT demande :

 Qu’ils soient affectés sur des centres disposant d’un environnement social normal (BO, restauration, etcà¢â‚¬Â¦).
 Qu’ils ne soient pas exclus des dossiers « promotion », « revalorisation des métiers en PIC », « santé au travail ».

Pour les agents qui resteront sur la PIC la CFDT demande :

 Que le basculement du trafic industriel de la nuit vers le jour permette enfin la suppression du dimanche sec sur la brigade 21h25 à¢â‚¬â€œ 5h40.
 Q’un audit soit commandé auprès d’un cabinet externe spécialisé dans le domaine de la santé et des conditions de travail afin de mesurer l’impact du fonctionnement industriel sur la santé des personnels de la PIC.

Face aux inquiétudes de l’ensemble du personnel, la CFDT aurait aimé que la direction locale prenne conscience qu’il était primordial de ne pas accentuer le malaise ambiant. Au lieu de cela, on continue de donner des « semblants » de promotions, via les faisant -fonctions, sans aucune transparence, sans aucun appel à candidature.

La CFDT demande que cesse de telles pratiques. Nous ne sommes pas contre la reconnaissance des compétences, à la condition que celle-ci soit régie par certaines règles. Nous demandons qu’à l’avenir, une liste de volontaires à faire fonctions soit établie et que des entretiens soient réalisés pour chaque comblement de poste. Ceci afin de procéder dans la plus grande transparence et avec la plus grande équité.