Promos en promo !

lundi 14 mai 2007
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Comme beaucoup d’entre vous ont déjà pu le constater, il règne en ce moment un climat légèrement morose sur la PIC Paris Nord. Certes, cela n’a jamais été la folle ambiance nous dirait vous, mais à y regarder de plus près, il semble que nous avons atteint un certain degré de paroxysme. Pour preuve, nos dirigeants ne trouvent pas mieux pour améliorer les relations entre collègues que de distribuer des promotions comme on distribue des bonbons aux enfants un soir d’halloween.

Beaucoup d’entre vous se rappellent probablement quelques expressions populaires à la mode il y a quelques années, du type : « t’as eu ton permis dans une pochette surprise ? » ou encore « dans un paquet de Bonux ? ».
Et bien, figurez-vous qu’il semblerait bien que La Poste ait l’intention de remettre ces expressions au goà »t du jour.
En effet, il est proche le temps où l’on dira « tu l’as eu où ta promo ? ». Car figurez-vous cher(e)s collègues que, faisant fi de toutes règles (les RH n’en manquent pourtant pas) la Direction a décidé de promouvoir certains agents en les faisant passer de I.2 à II.2.

Où est le problème, nous direz-vous ?

Bien sur, il n’y en a pas ! Tant que cela se fait dans le respect des règles de promotions mais c’est loin d’être le cas. Car comment expliquer qu’un agent avec peu d’ancienneté se retrouve miraculeusement noté excellent et se voit tout aussi rapidement propulsé à un grade qu’il n’aurait pu obtenir qu’en passant une promotion ?

En affirmant cela, nous allons probablement passer pour des mauvaises langues. Mais ce ne sera certainement pas le cas de la personne concernée aux vues de ses relations avec une partie de la hiérarchie. Eh oui, ça aideà¢â‚¬Â¦ Copinage ? vous avez dit copinage ? Bannissons ce mot de notre langage sous peine de voir les foudres de certains encadrants s’abattrent sur nos têtes !

Jamais personne n’admettra que certains agents soient plus favorisés que d’autres. Et pourtant, comment ne pas le penser lorsqu’on s’entend répondre par un chef d’équipe, lorsqu’on fait remarquer qu’untel est dangereux sur un préparateur de commande, : « désolé, je ne peux rien faire, il est intouchable !!! ».

Alors pour résumer clairement les choses, quelques questions :

 Pourquoi tant de différences de traitement entre agents ?
 Faut-il causer des accidents pour avoir droit à une formation ou suffit-il d’avoir un piston « bien huilé » dans l’établissement ?

La balle est dans le camp de nos encadrants mais qu’ils se méfient. Ils trouveront systématiquement la CFDT en travers de leur route car nous n’acceptons pas de telles pratiques basées sur le favoritisme et non sur l’équité.


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