Présidentielle : Et maintenant ?

 mai 2007
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Nicolas Sarkozy, avec 53 % des suffrages exprimés, sera donc Président de la République française pour les cinq prochaines années. Si la CFDT, depuis 1981, se refuse à prendre partie pour les uns ou pour les autres dans les élections politiques, elle n’est ni neutre, ni partisane, et fonde ses positionnements non pas sur la couleur politique du gouvernement, mais sur ses actes.

Après avoir rencontré les principaux candidats de partis « de gouvernement » et républicains avant le premier tour sur les questions sociales, et notamment de conception du dialogue social, la CFDT pose clairement la question de la place de la négociation dans les évolutions.

C’est vrai au niveau interprofessionnel comme au niveau de chaque entreprise, dont La Poste. C’est l’objet de ce tract que de baliser notre terrain, car si nous ne pratiquons pas un syndicalisme « politicien », nous n’acceptons pas que la démocratie sociale soit sacrifiée sur l’autel de la légitimité politique acquise dans les urnes. L’élection présidentielle n’est pas un référendum sur telle ou telle mesure sociale. C’est heureux car le débat télévisé entre les deux candidats est loin de nous rassurer quant à leur maîtrise des sujets relatifs au temps de travail, aux contrats de travail et à la sécurisation des parcours professionnels, au financement de la protection sociale. Evidemment, nous aurions tenu le même discours si Ségolène Royal avait été élue.

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