Inspection douanière à grande échelle !

Retour sur un bras de fer

Depuis l’ouverture de l’ACP, il était fréquent que deux ou trois inspecteurs de la douane française passent dans l’Agence effectuer quelques inspections de routine. C’est également le cas ailleurs dans d’autres ACP. Tout se passait relativement bien, tout au moins sans heurt, jusqu’à l’arrivée du nouveau chef d’agence. Par deux fois les douaniers ont été éconduits par ce dernier qui leur a précisé qu’ils n’avaient rien à faire dans son agence. Résultat : le lundi 30 juin 2008, la riposte des douaniers a été à la hauteur de l’affront : ils en ont mis plein la vue au personnel, sans lésiner sur les moyens en investissant l’ACP à plus d’une dizaine d’inspecteurs dès l’ouverture de l’agence. Ce matin-là , ce fut une véritable démonstration de force et d’autorité de la part de ce corps de l’Etat. Tous les arrondissements ont été inspectés un à un jusqu’à onze heures !

Une véritable pagaille !

Si les douaniers ne faisaient que leur travail, il faut dire que les opérateurs ont eu à subir des désagréments forts dans l’exécution de leur travail. La responsabilité en incombe au chef d’agence, qui a voulu jouer au gros bras, ce qui est typique de son comportement, en en faisant aussi voir des vertes et des pas mà »res aux agents.

Une attitude condamnable !

La CFDT dénonce cette « descente » en force des douaniers dans l’agence qui a bloqué les opérateurs dans leur travail. S’il y avait quelque chose à reprocher au chef d’agence, la douane française n’avait qu’à traiter cette affaire hiérarchiquement. Les opérateurs colis n’ont pas à pâtir de l’intransigeance d’un patron de centre qui a commis une bourde.

On ne se laissera pas marcher dessus !

L’arrivée du chef d’agence n’a laissé personne indifférent. D’ailleurs, on commence d’ores et déjà à dénombrer quelques dépressions qui pèsent lourdement sur le fonctionnement de l’ACP. En matière de pression, le curseur est actuellement à son plus haut niveau. L’ambiance est plus qu’explosive. Pour la CFDT, ce climat délétère doit faire place au beau temps pour qu’enfin un dialogue respectueux puisse reprendre ses droits.
Les agents n’ont surtout pas l’intention de se laisser faire. Toute une réflexion est menée avec les collègues sur les actions à mettre en place pour une riposte adéquate à la rentrée. Trop c’est trop. On ne se laissera pas marcher dessus. Il faut mettre fin aux brimades, au mépris de la part du chef de centre.

Pour ne plus subir, ne plus courber l’échine : Adhérez !