Le point sur le "i" de prime

mardi 14 octobre 2008
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Face aux attaques de SUD, nous avons l’obligation de dire certaines vérités. La manipulation de l’information, en surfant sur la non-connaissance des règles, est si facileà¢â‚¬Â¦En tout cas plus facile que d’obtenir des résultats pour le personnel ! Pour masquer son incompétence, on cherche des responsables. Alors qu’on le sache, la CFDT n’a pas vocation à être le bouc-émissaire de service.

Tickets restaurants

La CFDT est déjà intervenue sur ce sujet aux cotés des collecteurs de Courcouronnes PDC.

Que dit La Poste ?

L’offre complète en matière de restauration est proposée à tous les postiers sur l’ensemble du territoire. Elle se décline selon deux modalités :
 La restauration collective dans les RIE La Poste ou les RIE avec lesquels La Poste a passé une convention pour l’accueil des ses agents.
 Le titre restaurant pour les zones dépourvues de restauration collective. Le bilan et les aménagements des critères d’attribution ont été examinés lors de la CDSP nationale du 15 juin 2006.

Pour en être bénéficiaires, il faut remplir trois conditions cumulatives :

 Ne pas être rattaché à un point de restauration collective défini dans le cadre du schéma directeur.
 Etre physiquement présent à son poste de travail et avoir un horaire de travail qui comprend la pause déjeuner (fin de service après 13h45)
 Un même agent ne peut bénéficiera à la fois de titres-restaurant et d’autre aides en matière de restauration.(prime de collation).

Ces conditions doivent être satisfaites en permanence pour que la prestation puisse être exonérée des charges sociales et de l’impà´t sur le revenu.
Le nombre de titres restaurant autorisé est fonction du nombre de jours en présence effective au cours du mois précédent celui de la commande.
Ce nombre de titres est déterminé mensuellement et automatiquement par l’application « GEODE » en fonction du nombre de jours où l’agent à un horaire de travail conforme aux règlements intérieurs du bureau. Voilà pour la règle.

Les tickets restaurants sont donc un sujet national, sur lequel la CFDT est intervenue à plusieurs reprises pour améliorer le dispositif, qui ne nous satisfait toujours pas, car il laisse sur le carreau beaucoup de personnel. Si nous le revendiquons dans beaucoup d’endroits en Ile-de-France, nous savons pertinemment que ce n’est ni à Corbeil, ni à Paris ou autres que nous satisferons cette revendication !

Et la vie chère alors ?

Ce n’est pas dans les habitudes de la CFDT, de refuser des primes. Au contraire, nous sommes le syndicat de la fiche de paie.
La prime de vie chère, contrairement à ce que disent les autres syndicats, ce n’est pas le directeur du CDIS, ou de la DOTC de l’Essonne, voire des organisations syndicales de l’Essonne qui le décident. C’est une revendication multimétiers Poste et francilienne ! La CFDT a réussi à l’obtenir (50à¢â€šÂ¬ par mois) dans les Alpes-Maritimes pour tous les postiers du courrier, à l’appui d’un gros dossier sur les difficultés très particulières de ce département, notamment sur le logement. La CFDT revendique aussi pour l’Ile-de-France l’octroi d’une prime spéciale, mais celle-ci ne doit pas remettre en cause les autres dispositifs, sinon ce serait un marché de dupes pour celles et ceux qui sont dans une situation difficile. Enfin, que dire sur les montants revendiqués par SUD ? Un coup c’était 150à¢â€šÂ¬, maintenant c’est 300à¢â€šÂ¬, pour un résultat égal à à¢â‚¬Â¦zéro ! Disons-le : on est dans le syndicalisme d’affichage, pas dans celui des résultats concrets. Alors, les leçons, à d’autres !

Quant au projet de Corbeil : un accord, sinon rien !
Un accord n’est jamais parfait le véritable travail commence toujours après une signature d’accord : sur son application, sur son interprétation, sur les requêtes qui pourraient être émisesà¢â‚¬Â¦sur Corbeil, la CFDT a obtenu des avancées significatives au travers de la multitude d à¢â‚¬Ëœaudiences faites avec le directeur. La CFDT signera cet accord car, elle y retrouve des avancées bénéfiques pour les agents.
Si nous avons pris la décision de signer cet accord, c’est aux autres de prendre aussi leur responsabilités ! Car à partir du 1er janvier 2009, il faudra pour qu’un accord soit valide, qu’il soit signé par des syndicats ayant obtenu au moins 30% des voix aux élections professionnelles sur la DOTC, et ne pas être dénoncé par des syndicats pesant plus de 50%. Dans la configuration actuelle, et au vu du bilan sur le dialogue social à la DOTC 91, quasimment aucun accord ne serait valide. Résultat : La Poste aurait les mains libres pour appliquer la loi du 20 Aoà »t 2008, et seulement la loi, notamment sur les régimes de travail, qui lui est plus que favorable ! Est-ce ce que veut SUD ? Au regard de leur comportement, il semblerait bien que oui, ce qui lui permettrait de crier au scandale encore plus fort qu’aujourd’hui !

En conclusion

SUD doit arrêter ses basses attaques et de faire prendre des vessies pour des lanternes ! Ce n’est certainement en adoptant des và…“ux pieux en CHS/CT et en CTP que l’on obtient satisfaction sur les revendications ! Le personnel n’a pas à être dupe de ce syndicalisme de pure façade, qui n’a jamais rien obtenu de concret pour les agents !


Documents joints

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