Des paroles et des actes...

vendredi 28 novembre 2008
popularité : 10%

Et c’est bien là toute la différence et la limite du syndicalisme de certains. Ceux qui se contentent de protester ou de renoncer devant les projets proposés par la direction, alors même que notre conception est de proposer une alternative par la négociation et le travail de nos militants pour défendre l’intérêt des agents. Résultats :

 hier un accord négocié et signé par la CFDT en 2006 où nous avions déjà gagné le samedi sur trois pour les départs bureaux , ou le 2 sur 7 pour la collecte.

 aujourd’hui c’est par la négociation que nous avons obtenu de la direction que tous les services de la production passent au samedi sur trois .

à¢â‚¬Â¦Et pour demain, nous continuons à travailler avec les agents de la collecte afin d’obtenir que le samedi sur deux proposé par la direction, se transforme là encore, en samedi sur trois, comment ?

Tout simplement en se concertant avec les collecteurs, notamment à travers les HMI de Richepin (et nous invitons d’ailleurs ceux de Bonvin à y participer et y donner leur point de vue) pour trouver une solution que nous proposerons prochainement à la direction.

Mais nos revendications ne s’arrêtent pas au nombre de samedi travaillés.

Sur la Collecte les missions de remplacement des II.2 étant revues à la baisse (50% au lieu de 70%), la CFDT demande un troisième II.1 par équipe. Cela permettrait de constituer un volant de remplacement suffisant afin que les demandes de congés ne soient plus systématiquement refusées ou reportées, comme c’est le cas aujourd’hui, à des dates ne correspondant pas aux demandes des agents.

Sur les départs, les chiffres issus du comptage fait par la Poste nous sont apparus surréalistes tant ils sous-estiment le trafic réel, du coup pour nous le chronogramme proposé est à revoir.

Et nous n’oublierons pas les agents de cabine dont la fin de service recule à 20 h 45, ce qui bouleverse leur vie privée sans améliorer pour autant le fonctionnement du centre. La CFDT demande que leurs horaires restent les mêmes.

Le dernier semestre de l’année aura finalement permis de bien définir la position de tous les acteurs du centre. D’un cà´té, des syndicats qui dénoncent puis renoncent jouant les oiseaux de mauvaise augure devant leur incapacité à faire avancer les choses. De l’autre une direction qui avance sans état d’âme. Quant à la CFDT, comme elle l’a déjà prouvé, elle prend et continuera à prendre ses responsabilités, à tenir un discours réaliste et constructif tant aux agents qu’à la direction pour qu’au final chacun s’y retrouve !


Documents joints

Tract complet en PDF