45 000 personnes dans les rues !
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Avec le contrat première embauche (CPE), le gouvernement érige la précarité en système obligatoire au mépris du droit du travail. Pour empêcher les jeunes et les partenaires sociaux de se faire entendre, Villepin passe en force et déclare l’urgence au Parlement.
La CFDT manifestait aujourd’hui pour exiger le retrait de cette mesure inacceptable !
- Cortège à Paris
« Nous demandons le retrait immédiat du projet de contrat nouvelle embauche » a répété François Chérèque aux journalistes présents lors de la manifestation parisienne. « Le gouvernement aurait tort de croire que la mobilisation moyenne en région parisienne lui permettra de passer en force son projet, a ajouté le secrétaire général de la CFDT, tout d’abord parce que la mobilisation a été beaucoup plus forte en Province et ensuite parce que l’opinion publique est en train de se retourner contre le CPE ». Selon lui, les manifestants ont le soutien de la population que « nos explications ont convaincue ».
Le défilé parisien aurait attiré près de 45 000 personnes mais l’àƒÅ½le-de-France est dans une période de vacances.
Interrogé sur la présence importante d’adultes à la manifestation, François Chérèque qui était accompagné de Julie Coudry, la présidente de la Confédération étudiante a affirmé : « Ce contrat inquiète non seulement les jeunes qui sont en galère mais aussi leurs parents qui savent que les problèmes commenceront dans un ou deux ans. C’est un contrat de précarité qui leur est proposé ».
Le secrétaire général de la CFDT a redit son intention de négocier sur le contrat de travail mais aussi qu’il n’acceptait pas « le passage en force du gouvernement ».
Documents joints
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- Tract mobilisation 7 février
